Infos pratiques
Philharmonie de Paris
221 avenue Jean Jaurès
75019 Paris
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Présentation
Vendredi 11 février
Portugal rêvé
Benjamin Attahir, Bruno Belthoise, Raquel Camarinha et Anne Victorino D’almeida : quatre artistes réunis pour un programme musical inédit. Conçu et dirigé par le chef d’orchestre Michael Cousteau, ce programme honore la France et le Portugal à travers deux créations et deux oeuvres majeures du répertoire de Maurice Ravel et de Fernando Lopez Graça. L’orchestre de Picardie inaugure à la Philarmonie de Paris la tournée de concerts en France et au Portugal pour lesquels la soprano Raquel Camarinha a écrit et interprétera un texte mêlant français et portugais sur une création du compositeur de Benjamin Attahir. Autre pépite de ce concert, le pianiste français Bruno Belthoise, grand défricheur de la musique portugaise, créera une œuvre de la compositrice portugaise Anne Victorino d’Almeida. Enfin, la sinfonieta de Fernando Lopez Graça fera écho à la musique intégrale du ballet Ma Mère l’Oye de Maurice Ravel sous la direction de Michael Cousteau. Un dialogue paritaire et intergénérationnel.
Coproduction Orchestre de Picardie, Philharmonie de Paris
Artiste portugaise invitée : Raquel Camarinha
Vendredi 11 février à 20h30
Salle des concerts – Cité de la musique
Catégorie 1 33€ Catégorie 2 26€
Salon Fado
Impossible d’évoquer la musique portugaise sans parler du fado, cette musique populaire qui évoque la saudade, les nostalgies et élans divers sur un accompagnement de cordes pincées, en général celui d’une guitare portugaise ou violão.
Apparu durant la première moitié du XIXe siècle, prenant vraisemblablement son origine dans les chants de marins, le fado est depuis devenu un incontournable de la culture portugaise, à tel point qu’il a été le chant national du Portugal sous la dictature de Salazar et qu’il est aujourd’hui inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Pour la chanteuse Ana Pinhal, étonnamment venue au genre grâce à un détour par le flamenco, transmettre l’émotion du poème est le fondement du fado. Elle donne un aperçu d’une musique riche d’une longue histoire et qui continue de s’inventer au présent en se métissant d’autres influences.
Artistes portugais invités : Ana Pinhal, Wallace Oliveira, Sergio Borges
Vendredi 11 février à 20h30
Amphithéâtre – Cité de la musique
COMPLET (liste d’attente)
Samedi 12 février
Le Portugal baroque cosmopolite
Ensemble Divino Sospiro – Massimo Mazzeo – Ana Vieira Leite
Discipline : Musiques classique & contemporaine
Le programme élaboré par l’orchestre sur instruments d’époque portugais Divino Sospiro illustre un pan méconnu de la musique baroque européenne, celle qui fut écrite au Portugal au début du XVIIIe siècle.
Texte long : Le règne de Jean V le Magnanime, qui dura durant toute la première moitié du XVIIIe siècle, représenta une période faste pour la vie culturelle du pays – c’est notamment à lui que l’on doit la venue à Lisbonne de Domenico Scarlatti (il lui demanda d’enseigner le clavecin à sa fille Maria-Barbara), ou de Pietro Giorgio Avondano, le père du compositeur Pedro Antonio. Les musiciens portugais Carlos Seixas, organiste de la Chapelle royale et de la cathédrale de Lisbonne, ou Francisco Antonio de Almeida, vraisemblablement mort dans le très meurtrier tremblement de terre de Lisbonne en 1755, seront en retour influencés par le style italien.
Liste des artistes portugais invités : Ensemble Divino Sospiro, Massimo Mazzeo, Ana Vieira Leite
Samedi 12 février à 19h
Amphithéâtre – Cité de la musique
Catégorie unique 32€
La Mer
Concert d’ouverture de la Saison France-Portugal 2022
Orquestra Gulbenkian – Ricardo Castro – Maria João Pires – Amaral, Chopin, Debussy
En 1994, Maria João Pires gravait avec André Previn ce qui demeure l’un des plus grands enregistrements du Concerto pour piano n° 2 de Chopin (DG). La même poésie embaumera sans doute cette soirée dont l’orchestre finira par prendre le large.
Les Deux portraits imaginaires (2013) du Portugais Pedro Amaral s’inspirent de l’univers de Fernando Pessoa pour croquer, de manière on ne peut moderne, les personnages de Faust et de Marie, brandie comme symbole de l’amour impossible. D’une esthétique plus romantique, le Concerto pour piano n° 2 (1829) de Frédéric Chopin se souvient, dans son mouvement lent, du bel canto italien avant de s’élancer dans un Allegro vivace aux accents de mazurka. Les trois volets de La Mer (1905) se parent, eux, de couleurs bien plus françaises. Lever de soleil ou jeux de vagues de ces « esquisses symphoniques » ne furent pourtant pas peints au bord de l’eau, mais au cœur de la Bourgogne. Du pouvoir de l’imagination debussyste…
Artistes portugais invités : Orquestra Gulbenkian, Maria João Pires
Samedi 12 février à 20h30
Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie
Conditions tarifaires d’accès : 6 catégories de 10 à 62€
Dimanche 13 février
Pires / Dumay / Wang
Brahms, Beethoven
Beethoven et Brahms par le trio formé par Maria-João Pires, Augustin Dumay et Jian Wang. Trois musiciens d’exception, chacun avec leur personnalité propre, réunis pour l’amour de la musique de chambre et de ses possibilités expressives et formelles.
Ils travaillent tous les trois depuis plus de vingt ans – et plus encore en ce qui concerne Maria-João Pires et Augustin Dumay. La pianiste a confié que cette collaboration avec un musicien par certains égards bien différent d’elle (il est extraverti alors qu’elle est portée vers la discrétion, notamment) lui avait permis de faire mûrir son propre rapport à la musique. Ensemble, ils interprètent Beethoven, à qui ils ont consacré une intégrale des sonates pour violon et piano remarquée. Après une incursion en duo avec Wang du côté de Brahms, les trois musiciens se consacrent au Trio « Des Esprits » de Beethoven, l’un des premiers trios de l’histoire du genre à mettre véritablement les trois instrumentistes à égalité.
Artiste portugaise invitée : Maria-João Pires
Dimanche 13 février à 16h30
Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie
Conditions tarifaires d’accès : 6 catégories de 10 à 62€
Fado d’aujourd’hui
Carminho – Camané
Emblématique du Portugal, le fado s’incarne ici à travers deux grandes figures actuelles : la chanteuse Carminho, au style éclectique influencé notamment par la musique brésilienne, et le chanteur Camané, aussi respectueux de la tradition que novateur.
Fille de la très renommée fadiste Teresa Siquieria, Carminho – née en 1984 – a su se détacher du modèle maternel pour développer son propre style de fado, très moderne et personnel. S’y intègrent des influences diverses, notamment la pop, le jazz et – plus encore – la musique du Brésil. Comptant cinq albums à son actif, elle a entièrement composé et produit le dernier en date, Maria, sorti en 2018. S’il est avant tout associé à des interprètes féminines, à commencer par l’iconique Amalia Rodrigues, le fado suscite également de belles vocations masculines. Ambassadeur majeur du fado contemporain, Camané – qui a débuté son parcours musical à la fin des années 1970 – perpétue ainsi la tradition autant qu’il la renouvelle avec un éclat intense.
Artistes portugais invités : Carminho, Camané
Dimanche 13 février à 16h30
Salle des concerts – Cité de la musique
Complet– liste d’attente
Retrouvez également pendant tout le week-end des rencontres et ateliers de pratique musicale : plus d’infos
Photos :
Ana Pinhal©Taklit / Orchestre de Picardie©Ludovic Leleu / Raquel-Camarinha©Milena-P / Bruno-Belthoise©Joao-Vasco / Michael-Cousteau-by-Vincent-Baillais-EDF / Wallace-Oliveira©Taklit / Ana-Vieira-Leite©Bruno-Nacarato / Divino-Sospiro©Pedro-Soares / Massimo-Mazzeo-by-Javier-Sierra-Patte / Maria-Joao-Pires-by-Felix-Broede / Orquestra-Gulbenkian-et-Maria-Joao-Pires-©Jorge-Carmona-Antena2 / Augustin-Dumay©Serge-Leblon / Jian-Wan©Xu-Bin / Camane©Arlindo-Camancho / Carminho©Mariana-Maltoni