Date(s)

16/06/2022 
19/06/2022

Lieu

Paris 

Thématiques

Infos pratiques

Cinéma les 7 Parnassiens
98 Boulevard du Montparnasse
75014 Paris

Tarifs :
Prix habituel de la salle (11€ tarif plein)

Site web & Social media

Présentation

Les portugaises font leur cinéma vise à être un point de partage, de débat et d’exposition pour tous ceux curieux de découvrir ou redecouvrir le cinéma portugais. L’ensemble du festival a pour intention de donner de la visibilité au travail des cinéastes portugaises ainsi que l’art dans toutes ses couleurs !

Le programme

 

Jeudi 16 juin :

Le FIFF invite Maria de Medeiros pour une projection inédite de sa Leçon de Cinéma de 2011, suivie de son dernier film À Nos Enfants (2021), en sa présence.

• 19h30 Présentation de la séance par Jackie Buet et Maria de Medeiros.

• Projection inédite de la Leçon de Cinéma de Maria de Medeiros (25 min) qu’elle a accordée au Festival International de Films de Femmes de Créteil et du Val de Marne (FIFF) en 2011.

• Projection de son film « À Nos Enfants » (107 min) réalisé en 2021 et sélectionné en avant-première lors de l’édition 2021 du Festival International de Films de Femmes de Créteil et du Val de Marne (FIFF).

• Débat en présence de la réalisatrice.

 

Vendredi 17 juin :

• 18h00 Vernissage de l’artiste photographe Karine Baptiste avec son projet « Lisbonne ». Exposition de ses oeuvres du 12 au 24 juin dans la galerie du Cinéma les 7 Parnassiens. Karine examine son environnement sous l’angle de la mémoire, de la filiation et de l’altérité, accompagnée par l’artiste peintre Blandina Ärts qui exposera également dans la galerie du cinéma ! Atemporel est le mot qui définit le mieux le travail de Blandina.

• 19h00 Projection du film  » Trois Réalisatrices Portugaises » : Ruby de Mariana Gaivão (25 min) – Dia De Festa (Party Day) de Sofia Bost (17 min) – Cães Que Ladram Aos Pássaros (Dogs Barking At Birds) de Leonor Teles (20 min).

 

Samedi 18 juin :

• 20h00 Projection du film « Silêncio – Vozes de Lisboa (Silence – Voix de Lisbonne) » présentée par la co-réalisatrice Céline Coste Carlisle.

• Débat à l’issue de la séance en présence de la réalisatrice.

• Concert de Fado avec l’artiste Luís Guimarães.

 

Dimanche 19 juin :

• 16h00 Avant-première « Alma Viva » de Cristèle Alves Meira. Débat à l’issue de la séance en présence de la réalisatrice et animé par comédien franco-portugais Sérgio Do Vale.

Les artistes

 

Maria De Medeiros :

© Giovanni Ambrosio / Black Spring Graphics Studio.

 

Maria de Medeiros naît à Lisbonne et grandit à Vienne en Autriche. À 15 ans, elle interprète son premier rôle au cinéma dans Silvestre de João César Monteiro. Puis elle tourne avec les plus grands cinéastes, de Teresa Villaverde à Philip Kaufman, de Manoel de Oliveira à Quentin Tarantino. En 1999, elle réalise son premier long-métrage, Capitaines d’Avril, film sur la Révolution des Œillets : le film est programmé au Festival International de Films de Femmes de Créteil en 2011, lors duquel elle enregistre une première Leçon de Cinéma. En 2013, elle signe un nouveau documentaire, Les Yeux de Bacuri, qu’elle présente au FIFF en 2014 où elle est l’invitée d’honneur. C’est à cette occasion qu’elle fait la lecture d’un texte de Laura Castro, À nos enfants, un texte sur l’homoparentalité au Brésil, que Maria tient à cœur d’adapter pour le cinéma et qui devient en 2021 le film À nos enfants.

 

Sérgio Do Vale :

Sérgio, comédien franco-portugais, commence à travailler au début des années 2000 à la télévision et au cinéma avec des réalisateurs tels que Fabien Onteniente , Olivier Dahan , Ruben Alves, Tonie Marshall , LARBI et Chris Briant.
L’envie d’écrire le pousse à faire son premier court métrage en tant qu’auteur « 1er janvier » qui remporta le concours « Libre court » sur France 3 en 2008.
En 2011, il décida de passer à la réalisation avec « STAND UP » qui remporta le prix MK2-KissKissBankBank et fut exploité dans tous les cinémas MK2 durant un an – d’avril 2012 à avril 2013.
En 2014, il réalisa son deuxième court-métrage « POUR VOS YEUX BLEUS » qu’il développe avec SLYKS et connu divers succès en festivals et notamment un achat télé au Japon.
Depuis, Sérgio a réalisé son troisième court métrage « UNE DERNIERE COURSE » produit par SLYKS qui a eu une carrière internationale avec notamment pas moins d’une trentaine de prix.
Il a également crée il y a une dizaine d’années le fameux festival de court métrage « C’est Pas La Taille Qui Compte ! » en partenariat avec Multiciné. Il a lieu tous les mois au Cinéma Les 5 Caumartin .

Karine Baptiste :

Karine Baptiste est une artiste française résidant entre Paris et la Bretagne. En parallèle d’une carrière en entreprise, elle reprend des études de photographie, d’abord à l’International Center of Photography en 2012, puis à l’université d’Ithaca où elle suit le Master of Fine Arts Image-Text (iTi) en 2019-2022.
Passionnée par la forme livre, elle publie plusieurs ouvrages : Fragments en 2013, sélectionné par le Unfolding Images photo book exhibition, When C. decided to leave, publié aux éditions ICP EDU BOOKS. Son dernier livre, The archipelago of the forgotten a été présenté chez a.p. Berlin en avril 2022. Elle a également participé à plusieurs expositions collectives: KSCS Color Works (Seoul, 2018), To Permeate (Lite-Haus gallery, Berlin, 2017), POP ARCHIVE (ICP Mana, NYC, 2017), Archimedes’ Bathtub (Lorimoto gallery, Ridgewood, NY, 2015), The View From Here (ICP, NYC, 2013).
Karine Baptiste est un des membres fondateurs du collectif 643 collective.
Dans sa pratique artistique, Karine examine son environnement sous l’angle de la mémoire, de la filiation et de l’altérité. S’inspirant de son histoire familiale et culturelle, elle opère dans l’espace de l’impalpable et de l’inconscient, scrutant les traces invisibles laissées par les blessures – historiques ou personnelles – sur les corps et sur les paysages.

Luís Guimarães (voix et guitarre):

Descendant d’une famille de chanteurs, Luís Guimarães commence à chanter à l’âge de 6 ans et à jouer à l’âge de 9 ans avec une guitare restaurée par son grand-père.
Lauréat à plusieurs reprises de la Grande Nuit do Fado, (à Porto, Lisbonne et en Algarve), il a également travaillé avec Filipe La Féria dans le Musical « Amália ».
Il a parcouru le monde en apportant le fado aux communautés portugaises et en diffusant le fado dans d’innombrables villes et lieux.
Luís est l’un des personnages musicaux principaux du documentaire « Silêncio-Vozes de Lisboa » sur le fado et les mutations récentes de la ville de Lisbonne. Le film a été projeté dans une trentaine de festivals, dans 4 continents et, en parallèle, Luís a chanté dans des festivals comme Two Riversides, en Pologne, ou Ritmo, à Budapest.

Céline Coste Carlisle (co-réalisatrice):

Céline Coste Carlisle a obtenu un diplôme en Arts Visuels et Mixtes Médias à l’ESAV (actuellement
HEAD), à Genève, où elle a commencé à expérimenter la création vidéo et cinématographique.
Elle a fait partie de l’équipe technique du Grand Théâtre de Genève (opéra), où elle a travaillé
pendant plusieurs années avec les plus grands scénographes et éclairagistes tels que Hiroshi
Teshigahara, Pier Luigi Pizzi ou Wolfgang Göbbel. En 1999, elle s’est installée au Portugal, où
elle a mené à son arrivée le projet artistique de collecter puis de photographier des morceaux
de plastique échoués sur la plage de Guincho. Cette réalisation a été saluée notamment par la
section artistique de la Tribune de Genève. Au fil des années, elle a poursiuvi et développé son
travail artistique, notamment comme artiste peintre et a exposé ses œuvres dans différentes
expositions collectives. Elle a notamment participé à l’exposition “Triple Grace” au Pálacio da
Independência de Lisbonne en 2018 où elle a présenté son travail inspiré de la réalisation du
documentaire Silêncio – Vozes de Lisboa.
Depuis la sortie du film en 2020, Silêncio- Vozes de Lisboa a voyagé dans plus de vingt pays et a gagné de nombreux prix, principalement au Portugal, le plus récent étant le prix du « meilleur film » au festival « d’Images et de Sons », à Lyon.

Blandina Ärts

Atemporel est le mot qui définit le mieux le travail de Blandina. Entre rêves et cauchemars, illusions et réalité, passé, présent et futur se mélangent pour ne former plus qu’une seule époque. Sans cesse, l’artiste creuse, cherche, dissèque, découvre, opère des liens entre les différents styles et les différents âges : certains visuels, rehaussés d’or ou gravés, renouent de façon discrète avec les techniques de l’enluminure médiévale ou de gravure des siècles passés ; tandis que les collages, superpositions et formes plus abstraites nous ramènent résolument à notre XXIe siècle.

 

Blandina est née 1983. Elle a grandi entre deux mondes : celui des interminables rangées de béton des cités de France, et celui de la mélancolie des villages portugais, terres vidées de ses enfants qui ne reprennent vie qu’en été. Son imaginaire, peuplé à la fois de légendes merveilleuses et de figures bestiales, plonge ses racines au plus profond de ces deux univers. Sa violence est à la fois celle du ciment et de la terre ; sa douceur, celle des dieux et de la ville. Petite, elle parlait aux aux anges. Aujourd’hui, elle s’incarne à travers l’art et choisit de parler aux Hommes.

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