La Villa Tamaris, centre d’art TPM met à l’honneur, le Portugal à travers des artistes renommés: céramiste, peintre, cinéaste, photographes :

Bela Silva, Manoel de Oliveira, Helena Almeida, David Infante, Alfredo Cunha, Catarina Osorio de Castro, Manuela Marques 

et les  deux résidents français au Portugal : Léna Durr et Zagros Mehrkian

L’exposition portera un regard sur la diversité de ces différentes disciplines artistiques de 1930 à 2020.

Les artistes

Bela Silva (1966 -) Bela Silva est née à Lisbonne, au Portugal. L’artiste a étudié à l’École des beaux-arts de Porto et de Lisbonne, à Ar.Co., Lisbonne, au Norwich Fine Arts, Royaume-Uni et à la School of The Art Institute de Chicago, aux États-Unis.
Aux États-Unis, Bela Silva a exposé à la Ann Nathan Gallery et à la Rhona Hoffman Gallery, à Chicago. Au Portugal, l’artiste a exposée á la Fondation Calouste Gulbenkian, Museu do Azulejo, Museu Nacional de Arte Antiga, Museu Anastácio Gonçalves, Palácio da Ajuda, au Musée de l’Orient et à la fondation Ricardo Espírito Santo, entre autres. Bela Silva a également présenté son travail dans des expositions en Chine et au Japon, au Brésil, en Espagne et en France. L’artiste a organisé des ateliers de céramique au Japon et au Maroc, participé à des résidences artistiques à Kohler, Wisconsin, États-Unis, et à l’usine Bordalo Pinheiro, Caldas da Rainha, Portugal.
Bela Silva a créé plusieurs œuvres pour l’espace public, à noter les panneaux d’azulejos à la station de métro d’Alvalade, à Lisbonne. Les panneaux pour les jardins du Centre Culturel Sakai, au Japon, et des panneaux pour l’école João de Deus, aux Açores. L’artiste a également illustré plusieurs livres, ainsi que plusieurs magazines aux EUA, notamment pour le New York Times. En 2016, Bela Silva devient la seule artiste portugaise a créer pour la maison française Hermès un de ses célèbres « carrés de soie ».
Bela Silva vit actuellement entre Lisbonne et Bruxelles, et est représentée par la Galerie Rui Freire – Fine Art, à Lisbonne.

Manoel de Oliveira (Porto 1908-2015)
Cinéaste et scénariste de plus de 32 films.
Il a reçu les plus hautes distinctions em Europe là où son œuvre a rayonné. Ses photographies (1930-1955) exhumées par Antonio Preto sont présentées pour la première fois à la Fondation de Serralves, à Porto.
Réalisées entre la fin des années 1930 et le milieu des années 1950, ces images, stockées pendant plusieurs décennies et pour la plupart inédites, révèlent non seulement une facette inconnue d’Oliveira – son activité de photographe -, mais ouvrent également de nouvelles perspectives sur l’évolution de son cinéma.
En dialogue avec le pictorialisme, le constructivisme et les expériences du Bauhaus, ses photographies sont à mi-chemin entre l’exploration des valeurs classiques de la composition et l’esprit moderniste qui traverse toute la première phase de son travail cinématographique.
Ces images désormais exposées ajouteront certainement un nouveau chapitre à l’histoire de la photographie portugaise des années 40.

Helena Almeida (1934-2018) photographe et vidéaste portugaise.
Dès ses débuts, elle explore et remet en question les formes d’expression traditionnelles, la peinture en particulier, suivant un désir constant d’enfreindre l’espace délimité par le plan pictural.
Helena Almeida est considérée comme l’une des plus grandes artistes contemporaines portugaises. Sa longue carrière lui a permis de s’imposer comme l’une des figures majeures de la performance et de l’art conceptuel dès les années 1970, notamment par des participations aux grandes manifestations internationales telles que les Biennales de Venise de 1982 et de 2005.

David Infante (1982-)
De nationalité portugaise, né en France, il vit et travaille entre Évora et Lisbonne.
Licencié en Artes visuais de l’Université d’Évora.
Il a reçu le BES Revelação Award, Banco Espírito Santo et Musée de Serralves de Porto, et le Prix Pedro Miguel Frade, du Centre de photographie du Portugal. Il est représenté par la Galerie Módulo, à Lisbonne. Il travaille autour du passage du temps dans sa série Un miroir sans mémoire à l’inverse du Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde, la transformation est externe et se reflète dans les images dissoutes, bien que le charme caché de chacune d’entre elles reste inchangé au fil du temps. Les photographies fonctionnent, si on les comprend, en couches, qui, en s’autodétruisant, amènent l’observateur, par la contemplation, à se suspendre dans un certain temps qui aidera à décoder le charme, révélé sous la forme cachée et poétique.
Dans Codes invisibles du visible, il utilise des images anciennes chargées de tous leurs éléments d’anachronismes et à travers sa «manipulation» en fait de nouvelles images. « Chaque fois que j’ajoute ou soustrait quoi que ce soit à une image, je suis, pour un côté pour le déconstruire et en même temps construire une nouvelle image. Je suis amené à penser à l’image dialectique dont parlait Walter Benjamin, c’est-à-dire l’image du rêve.»

Alfredo Cunha (1953-) Il a commencé sa carrière professionnelle en 1970, initialement liée à la publicité. Il fut l’un des principaux photographes de la révolution d’avril 1974. Il a documenté au cours de sa carrière les rites et traditions portugaises et des événements historiques comme la chute du régime communiste en Roumanie , en 1989, la guerre en Irak , en 2003 et dernièrement le confinement. Il a toujours cultivé la photographie noir et blanc, au lieu de la photographie couleur, par choix personnel.
Il a travaillé comme rédacteur en chef du quotidien Público, de 1990 à 1997, et du groupe Edipresse, depuis 1997. Il a ensuite été rédacteur en chef du quotidien Jornal de Notícias, de Porto, de 2003 à 2012, et directeur de la photographie du Global Imagens. iI est devenu indépendant en 2012. Il est représenté au Centre de Photographie Portugais.

Centro Português de Fotografia de Porto
Présentation également de 3 photographes du fond du Centro Português de Fotografia de Porto.