David Douard est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2011. Il est né en 1983 à Perpignan. Il vit et travaille à Aubervilliers.

Avant même la pandémie, le cœur du travail de David Douard était la prolifération, tel un virus, de la matière. La transmission, la contagion de cette matière, organique, textuelle, virtuelle.

De cette propagation résulte un univers fait de frustrations, de maladies, de déviances, de chaos.

Son travail utilise sauvagement les références les plus contradictoires – poésie, histoire des sciences, technologie, animisme, contre-culture, etc. afin de créer des contes allégoriques qui reflètent les relations contagieuses qui se manifestent entre des mondes perméables les uns aux autres.

Pour sa première grande exposition personnelle au Portugal, à la Galeria Contemporânea, Museu de Arte Contemporânea de Serralves, David Douard propose de se glisser dans les «maladies du réel». Composée d’œuvres virales générées par une matrice textuelle, l’exposition explore les changements lents et les fractures qui nous hantent et deviennent des sculptures hybrides, des scripts mutants et des images incontrôlables.

 

Le travail de David Douard a été présenté dans le cadre d’expositions personnelles et collectives par des institutions internationales telles que, le FRAC Île-de-France, Paris (2020) ; Irish Museum of Modern Art, Dublin, Irlande (2019) ; KURA. c/o Fonderia Artistica Battaglia, Milan (2018) ; Palais de Tokyo, Paris (2014 et 2018) ; Musée d’Art Moderne, Paris (2015 et 2017) ; Kunstverein Braunschweig (2016) ; Fridericianum, Kassel (2015) ; Sculpture Center, New York (2014) ; Astrup Fearnley Museet, Oslo (2014) ; Fondation Pernod Ricard, Paris (2012).

David Douard a participé à plusieurs biennales parmi lesquelles, la Biennale de Lyon (2013), la Biennale de Taipei (2014), la Biennale de Gwangju (2018).

David Douard a été résident de l’Académie de France à Rome, Villa Médicis en 2017-2018.

Il reçoit en 2017 le prix Fondazione Ettore Fico dans le cadre de la foire Artissima, à Turin.

Ses œuvres ont rejoint les collections du Musée d’Art Moderne, Paris, France ; Fonds national d’art contemporain, France ; FRAC Île-de-France, Paris, France ; FRAC Limousin, Limoges, France.